Le ciel où resplendit cette étoile
Hafida Olivès
Ou Fialyne Hafida Olivès
Publié initialement sur Atramenta Le 6 décembre 2014 à 22h34
Fialyne, Fialyne Olivès, Fialyne Hafida Olivès sont les noms de plume de Hafida Olivès, née en Algérie. Ses deux passions sont la lecture et l'écriture. Ses recueils sont : -Sous les jasmins - La feuille rouge du saule pleureur -IIda, algérienne devenue
Le ciel où resplendit cette étoile
Hafida Olivès
Ou Fialyne Hafida Olivès
Publié initialement sur Atramenta Le 6 décembre 2014 à 22h34
Ô combien la douleur rassemble,
Combien la solitude unit,
Les plus farouches en amis,
Tisse des liens,
Lie l’homme à son chien,
L’homme à son chat !
Ainsi le verbe aimer naît,
Sentiment, peut-être, vrai
Plus fort qu’on ne croit
Qui ne ment pas
Telle une promesse au cœur,
Met tout son être
En gage, tout donner
Entier se livrer,
comblant un cœur déserté
Qui, l’absence pleurant
Coule sur les joues de l’autre.
L’autre qu’on gagne de partage
Qu’on enchaîne d’attaches,
L’autre, qui enlace l’âme sans frôler,
L’autre au sourire de patience
Qui devient l’essence,
Pose la lumière sur un cœur
Qui se croyait mourir
Se relève de ses reflets
Qui viennent à le guérir !
Ainsi rayonne la vie,
Ainsi naissent les étoiles
Ravivant des tristes cieux
Et l’on est ravi.
Ainsi rayonne la vie,
Et s’ensuivent les mots
Sur les nuages s’étendent
Heureux d’être si beaux,
Se confondent si bien
Qu’ils s’en perlent saphirs,
Pour se voir jaillir
Du plus profond des cœurs,
Peignant les hivers en couleur.
On les appelle confiance,
Au rythme de l’espoir
Plus doux que la soie,
Des mots, juste pour toi ou moi.
Il faut croire pourtant,
Qu’il ne faut pas grand-chose
Pour que les mots s’effritent,
Les mots s’effacent
Qu’il ne faut pas grand-chose
Pour qu’un cœur se brise.
Quand la confiance se perd,
Plus rien ne sert
Tout s’effondre et tombe
Il suffit pourtant d’un rien
Pour tout refleurir
Qu’un mot qui te tienne par la main.
Hafida Olivès
Ou Fialyne Hafida Olivès
Le 6 décembre 2014 à 22h34
Comme une mer qui respire l’oubli emportant dans ses vagues les
tracas, m’enrobe une plénitude de paix.
Là où la nature suit son cours, là où l’astre de lumière descend
chaque soir embrasser sa mer puis emporte ses rayons ailleurs,
laissant des étincelles suspendues sur son voile sombre, là où l’astre
de nuit, fille de toute beauté souvent s’en mêle éclatante de clarté.
L’amertume n’est jamais éternelle. En dessous remontent les
larmes en gouttes d’or.
Un trésor qui surgit du fond de mon corps de pierre qui se brise à
la douceur, l’instant qui change le sort après un tort.
Là où naissent les mots qui pansent, les mots du silence, les mots
sans maux, les mots qui jamais ne blessent. Là où naissent les
poèmes, là où souvent je me surprends enterrant mes drames, là où
sans graines poussent mes fleurs s’étendant sur chaque parcelle d’un
moi calme et serein.
Là, sur cette terre qui rassemble, au-delà de tous les vacarmes, une
terre d’une paisible beauté tapie entre mon corps et mon âme, si près
et si loin.
Fialyne Hafida Olivès
ou
Hafida Olivès
Le 6 décembre 2014 à 22h34 sur