vendredi 8 décembre 2023

Terre et paix

 Comme une mer qui respire l’oubli emportant dans ses vagues les

tracas, m’enrobe une plénitude de paix.

Là où la nature suit son cours, là où l’astre de lumière descend

chaque soir embrasser sa mer puis emporte ses rayons ailleurs,

laissant des étincelles suspendues sur son voile sombre, là où l’astre

de nuit, fille de toute beauté souvent s’en mêle éclatante de clarté.

L’amertume n’est jamais éternelle. En dessous remontent les

larmes en gouttes d’or.

Un trésor qui surgit du fond de mon corps de pierre qui se brise à

la douceur, l’instant qui change le sort après un tort.

Là où naissent les mots qui pansent, les mots du silence, les mots

sans maux, les mots qui jamais ne blessent. Là où naissent les

poèmes, là où souvent je me surprends enterrant mes drames, là où

sans graines poussent mes fleurs s’étendant sur chaque parcelle d’un

moi calme et serein.

Là, sur cette terre qui rassemble, au-delà de tous les vacarmes, une

terre d’une paisible beauté tapie entre mon corps et mon âme, si près

et si loin.

Fialyne Hafida Olivès

ou

Hafida Olivès

Le 6 décembre 2014 à 22h34 sur

  : http://www.atramenta.net

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