mardi 3 décembre 2024

Les mots que tu as laissés, à Mahmoud Derouich








 Quand un jour, poète, ton corps tel un amas de poussière,

Quand loin de ta lumière, rien n’aura changé

Que la haine çà et là sévissant encore

Chaque parcelle de toi se soulèvera

En mots dits, ces mots tant répandus

Des mots tendus à qui sait bien prendre

Et qu’auras-tu dit homme ?

Que la terre est un présent à tous

Que l’homme ne peut se nourrir de mépris ?

Qu’auras-tu gravé sur les parois du temps,

Dans la tête petite et éveillée de l’enfant,

Pour lui donner une image d’un monde décent ?

Qu’auras-tu dit ?

Ô brave gens, retenez bien

Que c’est en se serrant la main

Qu’ en se serrant les coudes qu’on s’aime à la fin

Qu’on se partage et que personne n’aura faim !

Qu’auras-tu dit pour barrer à la mort le chemin,

Qu’elle ne pleuve sur des terres faibles ou endormies !

Car à ce moment là, tes mots reviendront

traverseront les esprits comme des soldats

Puis te feront face en témoins du temps

D’un homme mort, toi poète,

Mort au combat pour la paix et la vérité.

Fialyne Hafida Olivès

Texte écrit le 11/08/2008



samedi 26 octobre 2024

Tu seras libre ô liberté

 

Tu seras libre ô liberté

Tu seras une fleur aux pétales blancs de jasmin ou de rose, une senteur embaumant les demeures, une douce brise caressant les âmes solitaires en pleurs.

 

Tu seras un éclat de lumière pour ceux noyés dans l’abîme, un rayon réveillant les matins pour les rendre heureux sur terre.

 

Tu seras la joie qui ôte l’ennui dans les cages d’or des oiseaux aux ailes soyeuses ne sachant plus s’envoler ni battre l’air.

 

Tu seras la clé des portes scellées, un déroulé de blés sur les terres damnées, un ciel ouvert pour tout être longtemps cloîtré.

 

tu seras l’espoir dans ces pays perdus, une force aux bras faiblis, figés dans le temps et restés sans pouvoir.

 

Tu seras le courage, celui qui te murmure de te relever après chaque chute, celui qui te donnera l’envie de recommencer, te reconstruire et continuer sans haine et sans rage.

 

Tu seras le droit de vivre et d’être, tu seras belle et libre ô liberté, tu seras une étoile scintillante dans le ciel du pauvre démuni, dans la nuit d’un enfant qui pleure, ô larme cachée au fond des cœurs.

 

Fialyne

Hafida Olivès

Quand danse l'abeille

 

Quand danse L’abeille

Ne croyez surtout pas qu’elle se perd

Quand elle tourne en rond dans les airs

Non, c’est d’une découverte qu’il s’agit

Du pollen qu’elle avise ses amies .

 

Elle adopte les temps de la cadence

En ronds et en huit, frétille et danse

Mais quelle fréquence a notre abeille

Pour qu’ainsi accourent ses pareilles ?

 

La nature a des secrets qu’elle sait

Pour les uns , les autres un bienfait

Le miel étant un remède qui nourrit

Pour Terre fleurie sommons la vie.

 

Hafida Olivès

Date de publication sur Atramenta : 5 mai 2016 à 23h32

samedi 19 octobre 2024

Comme un écho du temps

Comme un écho du temps


Balles et chaînes de fer ficellent les destins

Il y a longtemps qu’ils traînent leurs pieds,

Dans les sables s’inquiètent du chemin

Et la vie pleure encore sous le palmier.

 

Ils sont là ces corps en tenue de glace

Et tant d’audace, sur cette photo jaunie,

Lourdement armés et l’air coriace

Par devant le gris une enfant a surgi.

 

Où cours-tu petite fille apeurée ?

Robe de sang, peur bleue et misère

Freinent ta vie aux vils freins du temps

On ne vit pas dans les camps ciblées.

 

Réduite en pierre, elle n’a plus de cœur

Mais qui es-tu toi qui t’octroies des droits,

De tes mille bras tu dresses le malheur,

Quand le sable te file entre les doigts ?

 

Tâche minime au sein de l’univers

L’enfant ressent l’effroi des êtres blasés

Dehors, tempêtes et orages sur la mer

Des corps poussent, ils seront bientôt nés !

 

D’autres jaillissent du ventre des troupes

Une parodie, comme un écho du temps

Les dents aiguisées invisibles à la loupe,

Rien n’excuse le malheur des enfants.

 

 

Fialyne

Hafida Olivès

Date de publication sur Atramenta : 22 octobre 2016 à 9h44 

Le poète et le docteur

 

Le poète et le docteur

Docteur, je tousse, je suis souffrante !

Ah, que j’examine le fond ce qui vous hante,

Vous serai-je alors habilité d’une ordonnance ?

Je vois bien dans le cœur une affection

Émanant du refus infligé à la raison

L’esprit étant fébrile, de haute température

Trace sur votre âme bien des ratures.

Est-ce grave docteur, j’ai une inquiétude ?

Je me sens mal bien perdue dans ma vie

Au fond de ma voix les mots se coincent

Nauséeux, ils me piquent et me pincent

J’ai mal. Qu’on me soulage et que ça cesse !

Alors, je vous prescris l’infusion de l’oubli

À prendre en plusieurs fois sans préavis

Sortez de votre rêve et allez vers la vraie vie

Car vous souffrez d’une angine aiguë de poésie.

***

La santé du poète repose sur les mots

Quand insensés, engendrent des maux.

Fialyne Hafida Olivès

samedi 12 octobre 2024

Pleure, petite, texte écrit en 2008







Pleure, petite
 Qu'as-tu petite fille à bouder dans ton coin ? 
 Tu sais que je remuerai le monde pour te rendre le sourire, 
 Te voir courir…
 Jouer et battre des ailes.
 T'envoler, te rendre heureuse…
 Me rendre heureuse…
 Regarde-moi, mais regarde
 Tu as fait de moi une femme triste. 
 Je suis la mélancolie…
 Couronnée par le temps …
 Ce temps qui savait que jamais il ne reviendra
 Me figeant là depuis tes six ans… 
 Parti au ciel sans te prévenir 
Tu m'as…
 Tu m as empêchée de grandir, 
 De vivre
 Mon moi est figé. 
  Entravant la femme que je devrais être. 
 Petite, n'es tu pas moi et ne suis-je pas toi?
 Regarde-moi, ta tristesse me déchire, me lacère,
 me découd, elle me défait de l'essentiel 
Et je ne peux plus vivre.
 Envie de rien. 
Je reste collée à ton humeur
 Cherchant mille et un moyens de te satisfaire… 
 Petite, contre le destin on n' y peut rien.
 C'est écrit, c'est écrit… 
 Mais qui peut écrire une telle souffrance?
 Que se brisent toutes les plumes et les crayons
 Qui tracent d'horribles sillons dans la vie 
 Pour creuser de tels cratères dans les cœurs,
 Dans ton cœur
 Le mien…
 Tous ces regards que je saisis par-ci et par là, 
 Bien gentils hélas n'ont pu remplir son manque, 
  Infernal vide ! Et, nous restons, toi submergée de colère
 Et moi sirotant des verres d'absence 
Puis en patience, je balance, balance..
 Pour que le temps passe,
Que les choses changent
 Mais le temps ne passe pas. 
Combien ai-je imploré Dieu,
 Tâtant dans le gris de l'hiver,
Un signe pour revoir un bout de ton père. 
 Il avait sur le visage cette grisaille brumeuse,
 D'un jour différent des autres, 
 Un jour où plusieurs mains le cercueil soulevé, 
Des pieds avançaient si vite, si vite
 Sans te laisser le temps de comprendre… 
 Déjà il était à jamais plus là… 
 Ce gris pourtant, couleur de tristesse
 Reste celui de ses tempes sous tes caresses 
 Avec tes yeux d'enfant
 Posant ta main dans la sienne.
 Mais il n'est plus là ! 
 Ne me regarde pas ainsi Petite avec tes yeux hagards, 
 Ne me regarde pas….
 Seigneur,
 Que ce regard est triste!
 Colère… 
 Mais pleure, 
 Oui pleure une fois pour toute, pleure !
 Hurle à la terre cette peine qui te ronge,
 Te chipote, grignote le meilleur de toi chaque jour, pleure…
 Pleure, Petite 
 Sors ce sanglot coincé au fond de ta gorge, 
Pleure et libère-moi.
 Ne ressens-tu pas ma souffrance? 
 Ne boude pas, pleure 
 Pleure petite fille l'abandon 
 Le non retour
 L'absence 
 Il ne reviendra pas, 
 Jamais
 Alors vas-y 
 Pleure…
 Tes larmes ne seront pas une ternissure…
 Pleure pour mon apaisement 
 Mon soulagement. 
 Sors ce sanglot qui t'étouffe,
 Qui t'asphyxie, t'étrangle et te détruit. 
 Pleure
 Nul besoin de courage 
 Pleure 
 Libère-moi.
 Laisse-moi grandir. 
 S'il te plaît, petite, pleure…
 Et sors de moi,
 Petite

 Fialyne Hafida Olivès

Ce texte a été écrit en 2008 et publié sur Inlibro Véritas et Atramenta





Seule l'affection sincère efface l'absence d'un père ou d'une mère.

 




 

Bejaia


 

Prudence

Prudence

Qui a un toit de verre ne lance pas des pierres chez son voisin

La pluie tombe toujours plus fort sur un toit percé,

Et un mensonge est un saut du haut du toit !

 

Mieux vaut un « tiens » que deux tu l’auras

Et la main qui donne est meilleure que celle qui reçoit

Tout bon travail mérite bon gain.

 

Ne prends une promesse en monnaie comptant

Ni ne quitte le certain pour l’incertain,

Car en toute chose, il faut considérer la fin.

 

Avoir deux cordes à son arc est de mise

Quoique certaines précautions nuisent

Et se retournent vers les mains qui tirent.

 

N’oublie pas qu’un homme averti en vaut deux :

Des brebis au loup, ne pas donner

Le loup les mange, chacune comptée !

 

Plutôt la queue du lion que la tête du renard

Auquel il ne faut jamais se confesser,

Deux précautions ne sont pas à négliger.

 

Folle est la brebis qui au loup se confesse

Car de dos toute vue perçante cesse,

Prudence est mère de sûreté.

 

Il ne faut pas aller plus vite que le violon

Et ne pas confondre vitesse et précipitation,

Sachant bien que qui va à la chasse perd sa place.

 

Que de conseils laissés par les nôtres

Alors écoutons-les tout en enlaçant d’autres,

Puis avant d’agir tout bien mesurer.

 

Hafida Olivès

 

Date de publication sur Atramenta : 7 février 2017 à 10h11 

jeudi 12 septembre 2024

La dispute des lettres de l'alphabet ( texte revisité)


La dispute  des lettres de l'alphabet

Les Consonnes et les voyelles sur un trône posées

Se mirent étrangement à se vanter prônant leurs rôles :

Sans nous disaient-elles, dans un air assurément drôle

le monde ne serait Invention, art et technologie

Par notre combinaison et notre grâce, que d’avancée !

Tiens donc répliqua la phrase que vous êtes vantardes

Mais sans moi vous ne seriez que lettres hagardes,

Les mots en moi bien agencés, expriment bien des idées.

 

Que dites-vous s’écrient les Voyelles écrites et parlées

Parées d’accents graves, aigus et bien circonflexes

Devant leur maître Alphabet, le laissant perplexe ;

Ne sommes-nous pas des signes, des lettres de douceur

Des sentinelles du son qui protègent l’ouïe sans cesse

Quand les consonnes traversent l’oreille, l'agressent,

Afin que l’esprit avide de calme ne hurle ô bruit, ô douleur

Aux nerfs qui se tordent et à la voix qui s’enroue

Qui n’enchante point, d'une folie dévoilant les dessous ?

 

Non mais s’indignent les consonnes ; pour l’homme

Une force sûre qui impose qui nous sommes

Ainsi une seule lettre, à qui veut mal ou croit ou prétend,

Tel un coup de fouet, redresse celui qui n’entend !

Voyons dit Alphabet, cessez pour rien vous disputer

Consonnes et voyelles ensemble êtes importantes

Unies, vous formez le langage, l’aubaine communicante

Vous êtes telles des notes musicales, élaborées et aimées

Car par votre grâce l’homme exprime ses idées !

 

C’est lui qui vous a inventées pour vous utiliser

Ainsi les silences rompus, qui ne peut parler, écrit !

Fialyne

Hafida Olivès

Date de publication sur Atramenta : 13 mars 2017 à 12h26

Publié sur ILV en 2013


jeudi 18 juillet 2024

Des dictons de l’Algérie profonde

 

Des dictons de l’Algérie profonde

Auteur : Fialyne Hafida Olivès

Catégorie : Citations



Les dictons populaires sont un patrimoine indéfectible d'Algérie qui se transmet de père en fils et de mère en fille. Ainsi j’ai appris avec ma mère un très grand nombre que je transmets traduits en français pour ceux qui veulent découvrir et apprendre la culture algérienne. 

Un seul dicton vaut une thérapie. Les utiliser est une manière subtile de polir certaines peaux. Et qui ne sait pas les utiliser a perdu un peu de son âme. Je reste fière d’être la première à avoir pensé à publier ces dictons en français, ce fut il y a au moins 19 ans. 

Mon dicton préféré :

la Sagesse est repos.

Et vous lequel préférez-vous ?


Les dictons de l’Algérie profonde


1- Une réplique immédiate est parfois un remède ( El klam fi waqto adwa )

2- Il y a ceux qui ont la réplique sur les lèvres, d’autres l’ont en se

creusant un peu la tête et d’autres vont la chercher chez la mère 

.( kayine elli laklame fi famo, wa elli fi kemmo wa elli ey djibo mine 3and ammo)

3- une mouche ne pénètre jamais une bouche fermée. 

(El fom el mazmoum ma tadakhlo dabana )

 

4- Ce qu’il y a dans la tête du chameau n’est pas dans celle de son guide. (elli fi rass el djml mahi  fi rass sayego)

5- Celui qui m’échange pour une fève, je l’échange pour sa peau. ( elli badlek bel foul, badlo baqchourou )

 

6- Celui qui a vécu son temps ne peut convoiter celui des autres. (elli 3ach waqto ma yattma fi waqt ghiro )

7- Porte ce qui te sied, fréquente ceux de ton âge et n’épouse que celle ou celui qui respecte ton entourage.

*Porte ce qui t’habille, fréquente tes amis mais n’épouse que celle ou celui qui respecte ta famille. (elbass qadek, khalett nadek, ou khoudh elli ta3ref quimette babak ou djadek )

 

 8 -Mieux vaut épouser la folle fille de la sagesse que la sage fille de la folie. ( khoud el mahboula bent el 3aqla wala el 3aqla bent el mahboula)

 

 9- Celui qui ne peut endurer les ennuis de la vie, ne peut se rassasier de ses fruits ( elli ma eydjouwaze amrar ha ma yachba3 atmar ha.)

 10 -Celui qui fait seul ses divisions, se trouve bien des restes.( elli yahseb wahdo ey chittlo)

 11- Celui qui s’inflige une gifle ne peut pleurer et s’il pleure qu’il baisse la voix.( elli derbatou yeddou ma yabki )

12-   Achète le voisin avant d’acheter la maison.( achri eldjar qbel mine eddar)

 

13 Si ton voisin ne te plaît pas, déplace ton entrée. ( elli ma3adjbou djaro, ey hawel bab darou )

14-   La porte qui te donne du courant d’air, ferme-la. ( el bab elli ey djik minha errih seddou wastarih ( dicton égyptien))

15-  L’œil ne voit, l’oreille n’entend.( El 3ain ma tchouf wel wadn ma tasma3)

 

 16-  Celui qui ne te connaît, te détruit.( elli ma ya3arfek ey khassrek )

 17-  Les bons marchés se font toujours tôt le matin. ( Essouk asbah)

 18-  Ce qui ne t’appartient pas, te fatigue seulement. ( elli ma hou lik ghir ey 3ayik )

 

-19 Celui qui ne se suffit de sa tombe, monte chanter dessus. ( elli ma akfah qabro, yattla3 yaddene foqo )

 

-20 Il a passé une nuit avec les poules, le voilà qui se réveille coquetant. ( batte lila am3a el djadj, asbah ey qaqi )

21- J’ai un caillou dans la chaussure.(Avoir un problème) ( 3andi hadjra fi essabatt)

 

22- Il m'a agressé, se mit à pleurer puis m'a devancé se

plaindre … ( adrabni wabka, wa asbaqni wachtka)

24- jamais l'oeil ne peut grimper au-dessus du sourcil. ( el 3ain ma tattla3 foq el hadjeb )

25- Vis avec un peuple 40 jours, tu leur ressembleras. (3ich 40 youm am3a qom tasbah abhalhom )

26- La beauté physique n’est pas suffisante pour construire un foyer. (azzine ma  yabni eddar)

27- Il n’y a pas celle qui a épousé son père ou son frère.( makach elli akhdette bouha wila khoha )

 

 28- Qu’il soit intelligent plutôt que diplômé. ( Attihouli fahem, lahla aqraa)

29- Celui qui rapporte, colporte. ( elli yaddi ey djib )

30 -Moi je vous dis Maître, à vous de rester à votre bonne place. ( anna anqolek sidi wenta a3ref maderbek )

31- (L’entente) : La couleur vient de la qualité du henné ainsi que celle des mains. (chwya mine el henna wa chwya mine arttabet el yaddanine)

32- ll  vole avec le voleur et pleure avec la victime. ( yasreq am3a sareq ou yabki am3a moul eddar )

 

33- Quand une conversation est entre deux personnes, la troisième n’a

pas d’oreilles. ( el hadra bine athnine wa thaleth ma 3ando wadnine )

34- Il est doux comme un morceau de sucre. ( ahlo ki assouker )

35- On dit aussi du gentil qu’il a un cœur blanc comme le lait. ( qalbo abyad ki lahlib )

36- On dit : celui qui sait parler a des mots doux comme le miel. ( aklamo ahlo ki assouker)

37- Mange dans la main d’un généreux affamé  que dans celle d’un

avare rassasié. ( koulha mine yad acheb3ane illa dja3 ou matakoulhach mine yad el dji3ane illa achba3)

 

39- La sagesse est repos.  ( la3qel fih raha )

40- Si un homme te menace dors tranquille, mais si c’est une femme qui le fait alors reste éveillé. (illa ahlef fik  radjel, arqod amhani, illa halfet fik amra bett qa3ed)

40 -Va en paix, ni peur ni regret ( roh la khouf wala anedama)

 

 41- L'amitié du frère dure, celle d'un e ami e dépend de ton attitude. ( kkouk, khouk, illa ey gharek sahbek )

 

-42 L'aide d'une maman est toujours convoité même si elle se tient sur une canne. ( el yemmat mattmou3a hatta willa kanet a3la 3akkez ( 3akkaza) 

 

* illa =ida= Si ( les algérois disent illa pour exprimer la condition avec si 

 

- 43 Du sans gêne on dit :Ambarek, rentre avec ton âne (Adkhal ya Ambarek bi ahmarek

 

- 44 Qui ne l'a payé e de son portefeuille ou porte-monnaie ne connaît sa valeur ( elly ma djab ha mine asrima ma ya3rafel ha el qima) 

 

-45   La qualité a son prix, à prix bas, qualité réduite.  ( elli 3adjbo rakhsso, khalla nesso) 

 



Œuvre publiée en 2007 sur le site Inlibro Véritas sous le pseudo Fialyne

Puis Fialyne Olivès et Fialyne Hafida Olivès.


Remerciements : Merci à tous ceux qui ont apprécié et utilisé l'un de ces dictons, tel présenté en français.