Mon village
Bleu azur, se peint toujours le ciel de mon tendre village
Reflet de notre regard, laissant les traces au passage,
Celle de ma famille enfuie ou présente, de mes ancêtres,
Mes véritables amis qui m'ont vu naitre, grandir et être.
*
Ö combien de fois ai-je foulé tes rues et tes quartiers ?
En ton cœur, la déesse mairie, l'église et la mosquée
Piliers de la contrée, jouant à la ronde, côte à côte posées
L'épicier, le café et le boulanger, s'alliant pour partager.
*
Mon village, tes maisons somptueuses créent le bonheur
Mon village, tes maisons somptueuses créent le bonheur
Mauresques, grandes ou petites répandent les senteurs
De jasmins de jour et de nuit, de roses et de mimosas,
Les fruits et légumes du marché appelant aux bons plats.
*
Que de melons, de pastèques et de raisins juteux en été
Que de melons, de pastèques et de raisins juteux en été
Des blancs, des rouges, des verts, tout pour vous enivrer
Les figues et les dattes ambrées viennent à le couronner
Caressant les papilles des friands, s'empressant à goûter.
*
Et Vendredi, jour sacré de prière, de sortie et de détente
Autour d'un couscous succulent les familles se rencontrent
Légumes cuits en vapeur ou en sauce piquante dosée
S'accompagnent toujours de petit lait écrémé et bien caillé.
*
Que j'aime en toi cette ambiance mon puits de la Négresse !
De tes enfants joyeux, amis et frères unis de ta tendresse,
Ahmed ou M'hand, l'un ou l'autre caressent avec délicatesse
L'espoir de te maintenir mon village, éternisant ta sagesse.
(Fialyne est un pseudo)
Hafida Olivès
Ne sème pas l'amer
Vois ce que rime mes vers
Lis mais pas de travers
Les mots de la mère
Fille de cette terre
Ne sème pas l'amer
Vois ce que rime mes vers
Lis mais pas de travers
Les mots de la mère
Fille de cette terre
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