mercredi 6 février 2013

Mon village de Hafida Olivès








Bleu azur, se peint toujours  le ciel de mon tendre village
Reflet  de notre regard, laissant  les traces au passage,
Celle de ma famille enfuie ou présente, de mes ancêtres,
Mes véritables amis  qui m'ont vu naitre, grandir et être.
 *
Ö combien de fois ai-je  foulé  tes rues et tes  quartiers ?
En ton cœur,  la déesse mairie, l'église et la mosquée
 Piliers de la contrée, jouant à la ronde, côte à côte posées
 L'épicier, le café et le boulanger, s'alliant pour partager.
*
Mon village, tes maisons somptueuses créent le bonheur
Mauresques, grandes ou petites répandent les senteurs
De jasmins de jour et de nuit, de roses et de mimosas,
Les fruits et légumes du marché appelant  aux bons plats.
*
Que de melons,  de pastèques  et de raisins juteux en été
Des  blancs, des rouges, des verts, tout pour vous enivrer
Les figues et les dattes ambrées viennent à le couronner
Caressant les papilles des friands, s'empressant  à goûter.
 *
Et  Vendredi, jour sacré de prière, de sortie et de détente
Autour d'un couscous succulent les familles se rencontrent
Légumes cuits en vapeur  ou en sauces piquantes dosées
S'accompagne toujours de petit lait écrémé et bien caillé.
 *
 Que j'aime en toi cette ambiance mon puits de la Négresse !
De tes enfants joyeux,  amis et frères  unis  de ta tendresse,
 Ahmed ou Pierre, l'un ou l'autre caressent avec délicatesse
L'espoir de te maintenir mon village, éternisant ta sagesse.

(Fialyne est un pseudo)
 Hafida Olivès


Ne sème pas l'amer
Vois ce que rime mes vers
Lis mais pas de travers
Les mots de la mère
Fille de cette terre

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