Sous les jasmins d'Alger
À l’appel du muezzin, le vieil homme est déjà debout
C’est l’aurore. Sa compagne s’étire, se lève de gestes lents.
J’entends ses pas, puis un ruissellement d’eau coulant.
Pour ses enfants, la vieille dame se dévoue.
Pendant que l’odeur des galettes se répand,
L’arôme du café embaume la maison.
Les oiseaux gazouillent en musique de fond
Et la véranda s’ouvre sur une table dressée qui attend.
Dans une corbeille à côté d’un plateau d’argent
Reposent des jasmins à pétales blancs.
Arrêt sur l’image d’un temps animé.
Dans les belles maisons mauresques d’Alger
Qu’il est bon de prendre le petit déjeuner d’été
Sous la brise d’un matin frais et enchanté.
Fialyne Hafida Olivès
Texte écrit le 27/02/2007
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