Ma fille, vois comme dans la vie latente
Meurent à l’infini les jours d’attente…
Quand, sur toi gisante, tombe la pluie,
Perdue, effrayée dans ce temps qui fuit,
Ton esprit erre cherchant un appui…
Et ton âme triste s’endort dans la nuit.
Tu rêves fort sous un ciel orné d’or,
Toujours en vigie, tu guettes ton port,
Il te protégerait des tempêtes.
Comme tu espères « l’exhaustion » d’une quête,
Oui un jour vrai, l’horizon tu verras,
Lors émérite ta vie deviendra
S’écoulent ton temps en rêves satins,
Se parfument de roses et de jasmin,
S’embaument tes heures de solitude.
Dans un voyage d’une autre altitude,
Sur le fil de l’illusion d’un vouloir
Se nourriront tes jours…de grand espoir.
Ma fille, comme étoile du matin,
Relève la tête, ainsi par tes vœux,
Ton regard intérieur maintient ton feu.
Vois comment se redresse demain :
Sérénité, joie et vie enfin !
Fialyne Hafida Olivès
ou
Hafida Olivès
Texte écrit en 2008
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