mercredi 6 février 2013

Ne touche pas à mon pays




Pourquoi murmures-tu la haine dans le cœur des enfants de mon pays, toi qui t'es exilé, toi que  a abandonné ta terre et qu'aux lointains rivages que tu as choisis, tu pleures des flots agrippé aux histoires des Djeddis ?
Djeddis qui d'histoires bernant d'une légende à une autre qu'il était une fois, une pierre, deux pierres, trois pierres  donnèrent  la vie à un enfant, deux enfants, trois enfants.... qu'elles nommèrent Guerre…

Mais viens donc voir mon pays, viens…
 Même s' il n'y a beaucoup de sous, pris par les viles mains des dessous, les hommes partagent tout par bout semant les valeurs de la liberté.
Viens donc, toi qui t'es exilé, viens…
Viens voir les enfants de mon pays, berbères, chaouis, espagnols, turcs tous Imazighens, tous libres, loin d'être enfermés dans une identité, s'ouvrant à leurs pareils, ceux qui veillent la terre de leurs pères, la terre qu'ils sèment et aiment.
Viens donc voir, toi qui t'es exilé
Toi que ta terre a abandonnée.
Toi qui arroses de mépris de tes histoires d'il était une fois djeddi,
Viens voir nos enfants fusionner, se tenir par la main de Tamanrasset à Béjaia, heureux d'être s'aimant et faisant au pays ses véritables enfants, viens, viens donc voir…
Voir notre beau ciel sourire sous un soleil chaleureux, sourire à tous ses Algériens qui n'ont pas de haine, ceux qui branlent le drapeau de l'universalité, dans le cœur, l'amour de l'humanité et dans l'esprit, l'hymne d'une Algérie unie.

Toi qui t'es exilé et qui attends sur ton divan, là-bas aux lointains rivages, que les autres travaillent, creusent, tournent, retournent la terre et sèment pour fleurir le pays, alors si tu ne peux t'investir, toi là-bas assis tranquille, reste là où tu es et ne touche surtout pas à mon pays.
Fialyne Hafida Olivès
ou
Hafida Olivès
Le 27 Juin 2009

 Traduction de Djeddi :
:* Mon grand-père ou mon arrière grand-père.
 

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